mercredi 5 décembre 2012

L'ecosocialisme, oui mais!


Le mot est laché! l'ecosocialisme s'éveil (doucement) en France. Oui mais! Voilà qu'on lâche des "gros" mots partout, tout le temps et c'est ainsi qu'un fromage de chèvre s'appelle "fromage de chèvre" en ne contenant seulement que... 10% de lait de chèvre. Il en va de même pour l'écologie et de ces "labels bios" qui contiennent un minimum de 10% d'ingrédients biologiques. Et donc, que dire du socialisme actuel et de son austérité qui contient je ne sais combien de pourcentage de croissance.

L'ecosocialisme, oui mais! Une politique ecosocialiste, oui mais! il est nécessaire que ce soit le citoyen lui-même qui soit l'initiateur de ce sursaut, le coeur du projet, en utilisant sa vision de l'écosocialisme comme d'un moyen intelectuel de porter sa propre pensée. C'est le citoyen qui a le devoir de façonner la politique et non pas la politique qui a le droit de façonner le citoyen. Remettons les choses à leur place. Un gouvernement n'étant que l'outil et l'instrument institutionnel coordinateur. Sans cela, l'ecosocialisme finira par contenir 10% d'ecosocialisme et c'est tout un projet de société, pourtant loin d'être con et capable de mettre d'accord plusieurs courants politiques sur de nombreux points, qui se verra réduit à la suffisance cynique habituelle.

Vous l'aurez cherché bande d'anarchistes libéraux!
Car soyons honnêtes, même si ce projet est porté par la gauche, que l'on soit de droite où de gauche, aucun citoyen dans le monde ne va dans les rues scander des "Virons les gens en masse au nom du profit! vive le chômage!" "Polluons nos sols, nos mers et l'eau douce!"... Non. Personne ne se réjouit des catastrophes sociales, écologiques, et donc économiques du pays (si?).